Lecture no.21

Bon, j’ai réussi à rattraper le retard dans mes lectures que j’avais accumulé au fil des semaines. Nous voici donc à la 21e lecture :

Titre : « Anatomie de l’horreur tome 1 »

Auteur : Stephen King

Éditeur : J’ai lu

Année de parution (de cette édition, en français, en format de poche) : 1997

Résumé de quatrième de couverture : « Maître incontesté de l’horreur et du fantastique, Stephen King – l’écrivain le plus lu au monde – est un homme remarquablement discret qui s’est toujours caché derrière son œuvre et ses lunettes de myope.

Avec Anatomie de l’horreur, il lève enfin le voile. Ni autobiographie ni essai théorique, ce livre est plutôt une conversation au coin du feu où il évoque – avec humour et simplicité – son enfance, ses terreurs, ses idoles.

Né en 1947, il se définit lui-même come un enfant des médias et a été formé par le cinéma d’épouvante et la radio des années 50. Il nous parle des films, des bandes dessinées et des romans qui l’ont marqué.

Comme à son habitude, il demeure un conteur hors pair. Sous sa plume, chaque anecdote devient une histoire passionnante. Dont, pour la première fois, le héros s’appelle Stephen King… »

Commentaire de lecture : Ça faisait une éternité que je possédais ce livre. C’est mon frère Stéphane qui me l’avait acheté pour Noël alors que j’étais ado. Et comme nombre de livres, j’avais vraiment le goût d’en entamer la lecture mais, pour une raison ou une autre, il se retrouvait toujours en dessous de la pile des À LIRE…

Mais peu importe, cette semaine, je l’ai lu ou plutôt : je l’ai dévoré. En une journée et demie.

C’est un essai (pas chiant ou intello du tout) sur le monde de l’horreur, de l’épouvante dans la littérature, au cinéma, à la radio, à la télévision… et l’influence de tout cet univers sur l’imaginaire de Stephen King.

Le maître américain de l’horreur nous propose des réponses sur des questions simples mais importantes (et qui reviennent souvent, pour ma part, dans les salons du livre et les rencontres scolaires) telles que « Pourquoi inventez-vous de telles horreurs alors que la réalité en est déjà pleine? » ou encore « Pourquoi diable les gens paient pour avoir peur? »

Il aborde le sujet sous différents angles : social, politique, économique… et bien sûr : artistique.

On découvre l’origine de sa passion pour ce genre d’histoire : lorsqu’il était enfant, il lisait des EC comics (Tales from the Crypt, Weird Science, The Vault of Horror). On comprends pourquoi, selon lui, les romans Frankenstein, Dracula et Le cas étrange du Dr.Jekyll et Mr. Hyde sont à la base de presque tous les récits d’horreur modernes et contemporains.

Stephen King offre une panoplie d’exemples, tant littéraires que cinématographiques, pour appuyer ses dires, sans jamais tomber dans le « je-me-prends-au-sérieux-et-j’ai-la-science-infuse ». Il s’amuse et ça paraît. Il écrit sur quelque chose qu’il aime et sa passion est contagieuse.

Que vous aimiez ou non cet auteur, que vous aimiez ou non l’épouvante, l’horreur, je vous le conseille… vous pourriez y faire de belles découvertes et mieux comprendre pourquoi il y a tant de gens qui deviennent fans de ces genres dans le monde entier.

6 réflexions sur “Lecture no.21

  1. Combien de fois ais-je lu ce livre? Ish… J’aurais dû les compter. Ça avait été une révélation pour moi quand j’étais ado. Une des choses que j’ai y appris en le lisant, c’est que le monstre dans l’original de The thing est une carotte de l’espace!

  2. Dernièrement, j’ai lu L’année du loup-garou, un livre très rare avec les illustrations de Bernie Wrightson.

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