Averia

Image

Titre : Averia tome 1 : Seki

Auteur : Patrice Cazeault

Éditeur : ADA

Année de parution : 2012

Résumé de quatrième de couverture : Seki vit sur Averia, une colonie humaine qui a été conquise il y a 20 ans lorsque de la guerre avec les Tharisiens. Malgré cela, elle s’accommode bien de l’occupation. N’a-t-elle pas la chance d’étudier à l’université?

Sa sœur, Myr, ne partage pas son point de vue. Pour elle, la présence des Tharisiens sur Averia est une abomination. Le seul moyen de mettre fin aux injustices que subit le peuple humain est de se rebeller contre l’envahisseur.

Mais voilà que Seki, intimement convaincue que la reprise des hostilités serait une erreur, se voit entraîner malgré elle dans un groupe de résistants.

Les choses tournent mal. Une bombe explose.

La spirale de violence s’accélère.

Seki, qui doit assumer un rôle qu’elle n’a pas désiré, arrivera-t-elle à se sortir indemne de l’insurrection qui gronde dans la Colonie d’Averia?

 

Commentaire de lecture : Je dois avouer qu’avant de commencer la lecture, j’avais une certaine crainte : celle qu’Averia, malgré son résumé très intéressant, présente une banale histoire du bien contre le mal, le noir contre le blanc, sans aucune zone grise.

Et heureusement, je me trompais. Parce que l’auteur, Patrice Cazeault, a su éviter les failles que je redoutais face à une telle intrigue. Il n’y a pas vraiment de mal pur ou de bien pur dans ce livre, seulement des êtres complexes qui, comme nous, commettent des gestes pour atteindre un but dont les conséquences peuvent être bonnes ou mauvaises.

Je me suis vraiment attaché à la personnage principale, Seki, et je m’y suis reconnu dès les premières pages dans son aversion pour les conflits, dans ses réflexions sur la société, sur les autres et les différences qu’ils apportent. La relation avec sa sœur, Myr, m’a parue très bien développée et on y croit, en tant que lecteur. J’ai adoré l’utilisation du changement de point de vue, dans la narration, passant d’une sœur à l’autre, pour montrer la progression dans les idées de chacune, dans les émotions et dans les actions.

Ce récit aurait très bien pu se transposer de nos jours avec quelques différences au niveau de la technologie et des lieux dépeints. Ainsi, il saura plaire, selon moi, aux lecteurs qui n’osent pas s’aventurer dans le genre parfois très hermétique de la science-fiction. Ça se lit très bien et je n’ai pas remarqué de longueurs ou de superflus.

Chapeau à l’auteur pour ce premier roman qui se révèle une réussite!

Laisser un commentaire