Lettre aux auteurs sérieux

(Note : l’usage du masculin est employé seulement pour me simplifier la tâche, ne m’en veuillez pas mesdames et mesdemoiselles) 🙂

Attention Faits vécus (oui, au pluriel!)

 

Et malgré le contenu du courriel, je suis de bonne humeur, tout va bien.

Il faut juste que ça sorte.

LETTRE AUX AUTEURS SÉRIEUX

Oui, oui, je m’adresse à vous, auteurs qui se prenez au sérieux!

Il y a une immense différence entre prendre ce que l’on fait au sérieux et se prendre au sérieux. C’est évident, non?

Je ne sais pas. Ça fait quelques années que je hante les différents salons du livre au Québec et parmi tous les collègues sympathiques que je croise, il y en a toujours qui me font grincer des dents. Pas parce qu’ils m’énervent, je suis assez tolérant habituellement. Mais par leur discours à deux faces. « Et oui, madame, ma passion, c’est d’écrire, et de rencontrer mes lecteurs, lectrices…» L’Halloween, c’est le 31 octobre, le reste du temps, laissez tomber les masques, soyez vrais, s’il vous plaît. Pas pour moi mais pour vos lecteurs : aimeraient-ils savoir que derrière ce beau sourire que vous dessinez sur vos lèvres, ça vous emmerde d’être là pour un petit deux heures à la table de signature? Que vous avez mieux à faire? Je ne pense pas. Pas plus que d’apprendre que vous n’aimez pas l’hôtel où vous couchez. Pas plus que vous n’aimez pas tel ou tel salon pour des raisons X. Pas plus que l’avion dans laquelle vous êtes venue n’était pas confortable car ce n’était pas en première classe. Pas plus que le bénévole, ce niaiseux, n’a pas compris qu’il devait vendre à fond vos livres pendant votre dîner (on sait bien, il ne gagne pas sa vie avec ça, lui! *(& »*(&$* »$&*( IL EST LÀ POUR T’AIDER, CAL(*&!!!!)) Pas plus que vous vous êtes fait crosser par tel éditeur et que vous allez le poursuivre le salaud même si vous devez y laisser votre chemise, pas plus que… STOP! STOP! STOP! J’en ai assez entendu!

Vos raisons sont toutes bonnes, bien entendu : Oui, mais tel truc, ce n’est pas juste (ah! Parce que le monde est juste et bon, bien entendu!). Oui, mais j’ai une famille à nourrir (ah, parce que vous êtes les seuls bien entendu!). Oui, mais…

N’oubliez jamais que ce n’est pas un droit d’être auteur, c’est une chance! (ah! Qu’il est naïf, ce Jonathan… Reviens nous voir dans quelques années ti-gars et tu verras qu’on avait raison… Tu verras quand tu seras toi aussi un auteur sérieux. Heille : fuck off, il faut que j’aie quel âge pour être sérieux, il faut que je sois rendu à combien de livres, que j’aie gagné combien de prix? Ah, c’est parce que je n’habite pas sur le Plateau, là, j’ai compris!) Vous gagnez votre vie avec ça (même si votre salaire n’est pas si haut que vous le voudriez? À vous entendre, vous crevez presque de faim… Ah oui? Alors, pourquoi je vous surprends dans une autre conversation en train de dire que vous revenez d’un si beau voyage d’une semaine ou deux dans le sud? Voulez-vous savoir c’est quoi, crever de faim? Il y a des pays où ils ne peuvent même pas se plaindre car ils doivent se chercher à manger… Ça, vous ne vous en rappelez que lorsque ça peut vous rapporter, quand vous pouvez vendre votre livre, opportunité qui s’offre à vous, cachée derrière un visage de « Pauvres gens, si je pouvais les aider… » Bon. Arrêtez de vous plaindre et écrivez! Redevenez l’auteur que vous vouliez être lorsque vous rêviez encore à publier!)

À travers tout ce négatif, elle est rendue où votre passion? Si vous n’aimez pas ce que vous faites, faites autre chose : ça va laisser de la place à ceux qui veulent vraiment y être! Et dont le sourire ne dissimulera rien d’autre que le plaisir d’y être.

Oui, vous pouvez me le dire encore : je suis naïf de croire que ça va bien même si je n’ai pas de maison, de piscine, de chien(s), de voiture(s), de chalet(s), de voyage(s) dans le sud (ou peu importe où), de meubles ultra confortables, de…

Vous savez pourquoi? C’est parce que je mise sur ce que j’aime faire (au lieu de penser à tout ce que je n’ai pas et que les autres ont) : écrire. Je me sens très privilégié de pouvoir publier, de pouvoir être présent dans les salons, de pouvoir côtoyer des auteurs super gentils et vrais, au contraire de vous. Je n’ai donc pas besoin de vous, auteurs-qui-sont-sérieux-eux! (Je préfère me tenir avec ceux qui sont francs, vrais parce que oui, ça existe.)

Même si je rate une chance de publier à telle ou telle place prestigieuse en ne vous côtoyant pas (et oui, ce n’est pas un secret, tout le monde sait que le milieu littéraire comme n’importe quel autre fonctionne avec les contacts (mot pour ne pas dire du lichage)) et bien je m’en fous. Je ne cherche pas à monter des échelons, je déteste le système pyramidal de toute façon : je cherche seulement à être lu, et à ne pas perdre la flamme, la passion qui m’anime à l’intérieur. Je vous laisse vos petites guerres de jalousie pour la réussite (? La réussite de quoi, au juste?) Et j’espère que vous aimez être seul, parce qu’à la fin, c’est ce qui vous attends, à force de coups de poignard dans le dos de ceux qui vous considéraient comme un ami.

Oui, mais c’est un monde de compétition…

Et après? Suis-je obligé de le suivre ce monde? De vendre plus que tel ou tel? Non. Je n’aime pas courir inutilement et je ne suis pas un vendeur de char. Même si tel ou tel ont vendu 273429392302 de copies (simple exemple), tant mieux pour eux. Tant qu’ils gardent le plaisir en dedans d’eux, tant qu’ils ne perdent la raison pour laquelle ils ont commencé à faire ce métier, au début.)

Oui, c’est bien l’argent mais un moyen pas une fin.

Arrêtez de voir les livres comme un produit, c’est un rêve, merde! C’est de l’imaginaire! Si vous persistez à croire que ce ne sont que des produits parmi tant d’autres (et qu’à la limite, vous seriez aussi heureux à vendre n’importe quoi, et bien allez-y et laisser de la place à ceux qui ont davantage du plaisir de raconter des histoires pour les autres que d’augmenter d’année en année leurs statistiques de ventes).

Là, il y en a toujours pour dire : alors, tu le ferais gratuitement? Avec mes publications aux Six Brumes, oui. Oui, je le fais gratuitement et pour la passion depuis des années et de ma poche pour être présent aux salons alors que j’entendais chialer ceux qui sont payés pour être là…  Là où je ne suis pas naïf (il faut bien payer son loyer), et là où j’ai décidé d’en faire un métier (tout en gardant la passion), c’est lorsque j’ai décidé de publier ailleurs, dans ce cas-ci, chez les Éditions Z’ailées.

En parlant des Six Brumes, on m’a souvent demandé, sourcil levé en signe d’incompréhension : « Ben voyons, pourquoi vous faites ça depuis si longtemps si c’est pas payant? » Parce que c’est tripant! Parce que ça a du sens, dans ce monde où règne la compétition pour $$$$$$$$ comme seul but, nous sommes parmi ceux qui ne veulent pas devenir la multinationale, la grosse machine, etc, nous servons de tremplin pour les auteurs (Dominic Bellavance, Mathieu Fortin, Carl Rocheleau, Marie Laporte, etc), qui peuvent prendre leur envol ensuite. Oui, ça serait cool qu’il s’en dégage un ou des salaires mais ce n’est pas le but premier.

Ben voyons, il doit y avoir une crosse quelque part.

Non. Il n’y en a pas. C’est une histoire de passion. Exactement comme pour l’écriture.

La passion, c’est quand tu vois une petite lueur de vie (ou une grande) dans les yeux de la personne à qui tu parles. Quelqu’un qui dit : j’aime ça faire tel truc et que ça ne semble pas vibrer, c’est peut-être parce qu’il n’aime pas ça tant que ça.

Alors, auteurs sérieux, regardez-vous dans le miroir et faites comme si vous parliez de votre passion à quelqu’un d’autre et, pour le bien de vos lecteurs et de vos collègues, regardez dans le fond de vos yeux. Est-ce que ça brille encore?

 

 

23 réflexions sur “Lettre aux auteurs sérieux

  1. Ah et j’oubliais l’exemple (qui peut paraître cliché mais que j’ai entendu souvent) : « Ne savez-vous pas qui je suis? » proclamé d’une air de suffisance. 🙂 Ridicule. 🙂

  2. Tellement, tellement, tellement juste et vrai Jonathan. Je dois dire que ma plus grande déception depuis que j’ai commencé à fréquenter « le milieu » c’est d’avoir découvert qu’il existe des gens comme ça. (J’ai toujours envie de gueuler : « Allez, tassez-vous, faites-moi de la place, moi je veux y être! »)

    J’aime beaucoup l’exemple de la personne qui se plaint qu’elle crève de faim et qui revient d’un voyage dans le sud. Je travaille dans une « vraie job » en plus d’écrire et j’ai jamais eu les moyens de voyager.

    Cela étant dit : j’ai économisé pour payer mon entrée au SLM! 😉 Bien hâte de t’y voir! 😀

  3. Mais voyons Jonathan, tu décris le monde « snob » de LA Littérature… Tout le monde sais que ce qui se lit et ce qui se vend c’est de la SFF! 😉

    Bref, ton billet m’a bien fait rire et sourire, tu as fait ma journée hahaha! Rajoute une bière de plus à celle de Pat!

    L’art pour l’art, pas l’art pour un profit, c’est ce que je pense aussi et la raison pour laquelle j’écris. J’écris parce que ça me plait et que j’aimerais lire ce que j’écris, je n’écris pas pour plaire à un publique cible en vue de vendre mon histoire. Je veux être lu, qu’on aime ou pas, mais qu’on me lise!

  4. On mais les point sur les i ;)! Moi aussi ça m’as fait rire, mais aussi réfléchir à propos de ce fameux monde littéraire! Moi, aussi, je fais pas passion et non pour l’argent hehe. Il est sûr qu’un peu vente ou un petit bonus serait apprécié, mais j’avoue, c’est d’avoir du plasir avant tout de le faire. Si tu penses juste à faire l’argent et t’as plu plaisir..y’a un problème!

    Moi, ça fait 4-5 ans, que je participe au Festival du texte court de Sherbrooke avec ma gang et 2 ans que je vais au Salon du livre de l’Estrie et tout ça gratuitement et je suis super contente! Oui, c’est un privilège que d’être là,de pouvoir faire ça; il faut donner un peu d’effort, bien sûr pour en arriver là. Avec de la chance, on finit par gagner un peu sa croûte avec son métier d’auteur!

    Merci de ce vidage de coeur et des exemples sont tràs bien…de quoi faire réfléchir!;)

  5. On saoule Jonathan!!! Il finira peut-être par cracher le morceau et finir par nous montrer la vidéo comprométante que détient Dominic et finir par avouer qu’il est véritablement Marius Mars!

  6. Chapeau! Écrire devrait être avant tout une passion. Ce qui est vrai ici l’est aussi pour tout un tas d’autre domaine. Des gens qui se crois… y’en a partout. Triste! Ils me font pitié et ils ne valent pas la peine de s’enflammer. Décidément, je deviens zen car y’a pas 6 mois, j’aurais répondu autre chose.

  7. Wow, tu en avais sur le coeur Jonathan!

    Être soi est très difficile maintenant dans un monde où tout est expéditif comme la télé réalité. Alors peut-être que ces auteurs tente de se donner un genre, ou un centre d’intérêt pour être cool ou se démarquer, ce qui est, pour moi, complètement ridicule.

    Belle initiative Jonathan, j’aime ton mordant!

  8. Au nombre de bières que vous m’offrez, je vais être pas mal saoul, on dirait! (Et peut-être que je vous montrerai la vidéo mettant en scène Marius Mars et moi… Oups!)
    Je suis content de voir que vous aimez ma petite lettre, ma « montée de lait », ça m’a sauté au visage dernièrement, il fallait que j’en parle. Merci pour vos commentaires! 🙂

    • Ce qui est encore plus triste, c’est que je reconnais au moins une personne par exemple. Contrairement à plusieurs, je n’ai pas ri du tout en lisant ce post. Je ne me sens pas visé, ayant moi-même créé un puits sans fond (une maison d’édition), mais ça nous rappelle que des fois nous oublions la chance que nous avons. Certains ont comme passe-temps d’aller se fesser dessus dans le bois avec des épées en mousse, d’autres dépensent pour aller dans les salons du livre parler de lecture. Je finis avec un « tu sais que » comme Gen les fait si bien : Tu sais que t’es toujours passionné quand, après un salon, t’as le goût d’écrire comme jamais et que tu restes sur ton nuage quelques jours malgré la réalité quotidienne.

  9. Pingback: RomanJeunesse.com » Je ne me considère pas « chanceuse » d’être auteure

  10. Je suis comme toi. Ma passion est d’ÉCRIRE ! De tripper à inventer toutes sortes d’histoires. ÉCRIRE est mon oxygène. Sans, je…
    Bref, excellent billet. Blogue intéressant, vivant. Très heureuse d’y être passée. Up! il fait désormais partie de mes préférés.
    Merci pour ce texte dynamique qui nous ramène à la base. Vrai, authentique. Rafraîchissant!
    Je vais revenir…

  11. @Carl : Tu as bien raison!
    @Annie : On se comprend alors, merci pour les bons mots! 🙂 Et tu as tout à fait raison sur ton blogue, je remplace le mot « Chance » par « privilège » plutôt.

  12. J’arrive un peu sur le tard.
    J’ai reconnu plusieurs personnes dans ton portrait et comme Isabelle S, des comme ça, j’en connais aussi dans d’autres domaines. Encore la semaine dernière, je parlais d’un flagorneur. Difficile de les éviter parfois, mais je les laisse être qui ils veulent, je les laisse péter de la broue, je les laisse s’arranger avec leur mal-être, c’est leur problème. je n’ai pas le contrôle sur leur vie, à peine sur la mienne. Quand ils envahissent trop ma bulle optimiste, je passe à quelqu’un d’autre, je regarde ailleurs.
    Ou, comme toi, j’écris un billet!!

    (coudonc, on ne peut pas être membre de ton blogue? D’accord je vais l’ajouter dans ma liste à lire d’abord!)

  13. Enfin un endroit où on peut parler des vraies choses !

    Depuis maintenant plus de cinq ans, je vis de ma plume. J’ai constaté que les auteurs qui ne sont pas passionnés ne font pas les salons du livre longtemps. Une sélection naturelle s’opère, mettons.

    Dans le cas d’un créateur qui désire vivre de sa plume, le cinéaste Steven Soderbergh est un excellent cas de figure. Il alterne entre la réalisation de superproductions (Erin Brockovich, Ocean’s 11) et d’oeuvres plus personnelles (The Girlfriend Experience, Bubble). Les premiers sont de purs produits de consommation, tandis que les autres sont des pièces artisanales tissées à la main. Les uns n’empêchent pas les autres.

    Pour ma part, j’ai fait le choix de gagner ma vie en écrivant des romans. 9 % des écrivains membres de l’UNEQ vivent de leur plume. C’est peu. Faut donc être un peu (pas mal) fou pour faire ce métier. Surtout quand on a quatre enfants comme moi.

    Je connais des puristes qui écrivent des romans obscurs (mais tellement géniaux !) qui se pincent le nez devant les succès, comme si un bestseller avait la même odeur qu’un tas de fumier. Dans le fond, c’est leur jalousie qu’ils ont sublimée en condescendance.

    Je sais, par expérience, qu’ils vont rapidement trimbaler leur mépris ailleurs ; malheureusement, ils sont les seuls à ne pas s’être rendus compte qu’ils n’étaient que de pauvres ploucs. Talentueux, certes, mais de petits êtres humains égocentriques et mesquins.

    La bonne nouvelle, c’est qu’il y a de la place pour tout le monde dans le milieu littéraire, parce que pour chaque livre, il y a un au moins un lecteur (ne serait-ce que l’auteur lui-même !).

    La mauvaise nouvelle est que pour vendre, pour se dire véritablement écrivain (donc qui vit de son art), il faut vendre. Et pour vendre, il faut respecter la loi de l’offre et de la demande. Ce qui signifie faire certains compromis.

    Sinon, t’es un auteur et comme passe-temps, tu écris.

    (Je sens que le dernier paragraphe va faire grincer quelques dentiers… J’attends vos commentaires !)

  14. @ClaudeL : Tout à fait! 🙂
    @Maxime : Réponse très juste que tu as écrit là… Même si, comme tu le dis, le dernier paragraphe va faire grincer des dents, c’est vrai. Comme dans tout métier, il faut faire certains compromis, tout en se respectant, soi-même et sa passion. Ton exemple de Soderbergh est géniale. Je crois que c’est une bonne zone grise à atteindre si on veut en vivre sans y perdre son identité créative : faire, de temps en temps, un livre qu’on sait qui plaira à la masse (sans se prostituer pour autant parce qu’un livre qu’on n’aime pas est long à écrire…) et qui nous permet d’attirer l’attention sur soi et ensuite continuer avec des oeuvres plus personnelles. Qu’en dites-vous?

    Voici d’autres réponses à mon billet :
    http://alamost-jean.blogspot.com/
    http://fillesdelune.blogspot.com/
    http://www.romanjeunesse.com/
    http://kevengirard.unblog.fr/

  15. Ouf! Vraiment, j’ai adoré ton billet!!! Et je ne suis pas la seule, à voir le nombre de gens qui t’ont répondu ou en ont parlé sur leur blogue…

    Comme Pierre, j’adhère à 100 % à ta philosophie. La passion, toujours, même si ça veut dire crever de faim. Et le lichage, jamais! (Beurk!)

    T’es peut-être un puriste, un idéaliste, un rêveur, pour certains yeux. Les yeux de ceux qui ne comprennent pas ce que c’est, la passion. Aimer ce qu’on fait. Vouloir aller plus loin, se réaliser, évoluer. Échanger avec les gens, découvrir de nouveaux visages, tripper, juste tripper avec la vie. Sans arrière-pensée, sans penser juste au profit, à combien ça va rapporter. En acceptant les côtés un peu plus plates, parce que c’est le prix à payer, que c’est comme ça, et que rien n’est parfait. Et que de toute façon, ces petits côtés plates là ne tueront jamais ta passion, parce qu’elle est ancrée en toi et que c’est elle qui te tient en vie, qui te pousse en avant, qui fait briller tes yeux, comme tu le dis si bien.

    Ouais, un super billet. Je rajoute pas de bière à ça, tsé, moi, Marius Mars, j’aimerais bien qu’il garde encore un ti-peu son mystère, c’est tellement plus drôle comme ça, ça fait jaser!!! 😀

  16. @Isabelle : Je n’ai jamais reçu autant de visites pour un billet! 🙂 Merci beaucoup pour les bons mots, ça encourage à continuer et je suis content que tu ne m’offres pas de bière, toi aussi, sinon ce n’est pas la vérité sur Marius Mars qui sortirait de ma bouche mais autre chose… d’avoir trop bu! 😉

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